Le contenu historique de l'Ancien Testament : Son élaboration. |
Élaboration des livres dits religieux, mais à sujets essentiellement doctrinaires, spiritualistes, fanatiques et extrémistes.
Pour raison de commodité et surtout afin d'éviter toute polémique stérile entre les divers courants religieux, – catholicisme, protestantisme, orthodoxie, anglicanisme, chrétiens d'Orient, mormonisme, église du christianisme céleste, témoins de Jéhovah, Science chrétienne, églises millénaristes américaines, sectes chrétiennes, etc… ; hassidisme, judaïsme orthodoxe, karaïsme, organisation juive laïque, judaïsme réformé, sionisme religieux, etc,,, ; chiisme, kharidjisme, Madhhab, Nation of Islam, sunnisme, sectes musulmanes, etc… ; et fondamentalisme religieux : créationnisme, intégrisme chrétien et christianisme politique, islamisme et intégrisme islamiste, mouvance islamiste, islamisme politique, factions armées et terrorisme islamiste, etc.. -, et les kyrielles de cultes, de confessions, de rites, de croyances, de doctrines et de dogmes ayant généré, créées par les hommes et à l'image des hommes, une pléiade de religions toutes détenant la vérité et toutes dévouées et asservies à leur seul vrai Dieu, l'élaboration des livres à sujets essentiellement doctrinaires, spiritualistes, fanatiques et extrémistes, ne sera pas abordée dans cette présente étude.
Élaboration des livres historiques communs à toutes les religions historiques : Chrétienté, Judaïsme et islamisme musulman, et à leurs dérivés.
Les premiers documents qui ont servi de base au contenu historique de l'Ancien Testament, ont été plusieurs centaines de tablettes datant des environs de 2700/2600 avant l'année zéro, qui furent écrites à Šurupak ou Fâra, siège de la dynastie sous laquelle il est censé admettre, vers 2900 avant l'année zéro, avoir eu lieu le Déluge.
Pêle-mêle, au fur et à mesure de ses adaptations ultérieures par les prêtres, il s'y retrouvait Adad ou Iškur, le dieu qui présidait à la pluie, aux orages, aux tempêtes ; Utu ou Šamaš, le dieu du Soleil ; An ou Anu, le nom du dieu Ciel doyen de la dynastie divine qui siégeait à Uruk en compagnie de sa servante divine Inanna ou hiérodule ; Apsû et Tiamat, le couple primordial dans le le domaine d' Enki ou Éa ; Asalluhi ou Asari, le dieu archaïque de la ville de Ku'ar dont le nom a été ultérieurement absorbé par Marduk ; Ningirsu ou Ninurta, le Seigneur de la ville de Girsu, et aussi le Seigneur de la Terre qui, au III° millénaire avant l'an zéro, était le champion des dieux et le sauveur des hommes ; Nergal ou Erra ou Irra, l'époux de la déesse des enfers, Éreškigal ; Apkallu ou les Sept Sages, les héros civilisateurs envoyés par Enki ou Éa pour enseigner aux sémites archaïques, U'anna ou Adapa étant le premier des Sept Sages ; Enlil, le Seigneur atmosphère et dieu souverain suivant l'ancien système de panthéon ; Atrahasîs ou le Supersage, l'homme qui a été sauvé du Déluge, par Enki ou Éaa, pour conserver la race humaine et le Mythe du Supersage, poème mythologique de douze cents vers, environ 1700 avant l'année zéro, se retrouve dans le récit biblique de Noé ; Enki ou Éa ou Éaa, dieu majeur, inventeur-créateur et défenseur de l'homme et de toutes les techniques et père de Marduk ; Gudéa, le prophète, le Messie, le fils du dieu suprême qui descend sur terre pour sauver les hommes, l'homme par qui tous les apôtres et autres prophètes humains retranscrivent les paroles divines ; Marduk, le souverain des dieux et des hommes, etc… etc … A l'époque de Salomon, entre 960 et 930 avant l'année zéro, un astrologue(3), – était-il simplement un érudit, un philosophe ou un penseur scientifique ? -, à la tête d'une congrégation scientifique, le Yahwiste, – dès le début de son récit nommant Yahweh l'un des nombreux Dieux qui peuplent le panthéon de son peuple -, rédige, à la mort de Moïse, une histoire des origines du monde assise sur toutes les cosmogonies antérieures et conservées dans les annales, – épopées, poème de la Création, poème du Déluge, etc… -, des peuples sémites. Il accompagne ses écrits d'un recueil de lois attribuées au grand législateur décédé. Au IX° Siècle avant l'année zéro, le texte yahwiste est remanié et complété par un groupe d'hommes, probablement de la tribu des israélites et certainement des prêtres, appelés les Élohistes parce qu'ils nomment, en hébreu, leur Dieu Éloha ou Élohim. En 722 avant l'année zéro, les sémites assyriens détruisent le royaume sémite d'Israél. Des Lévites, des serviteurs du Temple recrutés dans la tribu de Lévi, fuient les envahisseurs et se réfugient dans le royaume sémite de Juda. Avec eux, ils ont emporté, les sauvant des fureurs des assaillants et de leur esprit destructeur dicté par l'épée légitimant leurs guerres contre d'autres sémites ou contre des non-sémites(4), – que de similitudes avec le djihad, jihad ou djihâd, et tout particulièrement le jihad par l'épée dans le Coran –, des livres historiques et, ce qui servira de base au Deutrénome, un recueil de lois.
Enfin, au IV° Siècle avant l'année zéro, un nouvel homme de sciences, le Chroniste, raconte les grands événements de l'histoire israélite à partir de David, dont le livre des Chroniques, et ceux qui se sont déroulés durant la vie d'Esdras et de celle de Néhémie. Et, pour achever le travail accompli par les prêtres, un dernier rédacteur, descendant d’Hillel l’Ancien et se concentrant sur la codification de la Loi Juive, – ou bien plus réellement un groupe de rédacteurs tous membres du Sanhédrin cooptés par imposition de la Smikha -, s'empare de l'œuvre complète, en fait la synthèse et, faisant la part belle à Dieu, donne une version définitive épurée de toute sève historique, du moins n'en conservant qu'une trame ténue, et du Pentateuque et des Chroniques.
Que pauvres, intellectuellement, sont les hommes qui asservissent les peuples pour mieux acquérir le pouvoir et, couverts d'argent et d'or et leurs portefeuilles dégorgeant de billets de banque, en Hommes-Dieux vivants accéder au Prytanée en véhiculant des croyances controuvées.
Note.
(1) Aujourd'hui le peuple sémite se compose essentiellement des Juifs et des Arabes mais dans l'Antiquité, il comprenait également les Assyriens, les Babyloniens, les Araméens, les Cananéens et les Phéniciens. Les Sémites donnèrent naissance à des alphabets et à des dialectes qui se répandirent dans toute la Méditerranée orientale, le Proche-Orient et l'Afrique du Nord-Ouest, – Éthiopie -. (2) En astronomie et plus particulièrement dans les calculs d'éphémérides, l'année zéro est celle qui précède immédiatement la première année de l'ère commune, l’an 1, correspond à l'Anno Domini, ou ère chrétienne, débutant approximativement avec la naissance de Jésus de Nazareth, Juif de Galilée, messie pour les uns, prophète pour les autres. Elle correspond à l'an -1 du calendrier julien, calendrier revu et corrigé par le calendrier grégorien. Tout comme pour le calendrier dit de « l'Ère chrétienne », toutes les ères utilisées dans les calendriers Aztèque, Maya…, hindou, bouddhiste, juif, musulman… commencent, aussi, par une année zéro. (3) Astrologue, astrologus, autrefois astrologien. Ce nom signifiait d'abord ceux qui s'occupaient de l'étude du ciel, c'est-à-dire les astronomes. La folie des divinations astrologiques força de distinguer ceux qui poursuivaient la fausse science, et qu'on nomma astrologues par opposition aux astronomes. (4) Cette notion se retrouve dans le djihad, jihad ou djihâd signifiant « exercer une force », « tâcher » ou « combattre ». Dans le Coran, l'expression « al-jihad bi anfousikoum », lutter contre les penchants de votre âme, est l'équivalent de l'expression se faire violence ou « al-jihad fi sabil Allah », le combat sacré dans le chemin d'Allah. L'islam compte quatre types de jihad : par le cœur, par la langue, par la main et par l'épée. Le jihad par le cœur, aussi nommé « Grand jihad », invite les musulmans à combattre afin de s'améliorer ou d'améliorer la société. Mais le plus connu des sens du jihad est le jihad par l'épée, ou « Petit jihad », qui a servi d'argument à différents groupes musulmans à travers l'histoire pour légitimer leurs guerres contre d'autres musulmans ou contre des non-musulmans, et qui sert maintenant d'argument aux islamistes et aux intégristes islamistes, aux mouvances islamistes, et à l'islamisme politique et aux factions armées, pour justifier le terrorisme islamiste.
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