40% des jeunes Varsoviens n’aimeraient pas avoir un juif dans leur classe.
La semaine dernière, c’est un article paru dans un magazine polonais à l’occasion du 70e anniversaire de l’Insurrection du Ghetto de Varsovie, qui a choqué l’opinion publique.
40% des jeunes Varsoviens n’aimeraient pas avoir un juif dans leur classe.
La semaine dernière, c’est un article paru dans un magazine polonais à l’occasion du 70e anniversaire de l’Insurrection du Ghetto de Varsovie, qui a choqué l’opinion publique.
Un historien réputé et professeur polonais affirmait que l’Holocauste « n’a été possible que grâce à une participation active des juifs à l’assassinat de leur peuple ».
Cette semaine, c’est la publication d’un sondage qui crée la polémique. Il a été réalisé en mars auprès de 1250 élèves de 20 écoles de secondaire de la capitale.
Il en ressort qu’avoir un voisin juif déplairait à 44% des jeunes Varsoviens. Et près de 61% ne veulent pas de partenaire de cette religion.
On y apprend également que, près de la moitié des jeunes interrogés, âgés de 17-18 ans, pensent que l’aide des Polonais envers les juifs pendant la Shoah était « suffisante ». Seuls 5% estiment le contraire et 11% pensent même qu’elle était « excessive ».
« Il se révèle que des programmes sociaux et éducatifs sont bien plus indispensables que nous l’avons imaginé», a indiqué un membre de la communauté juive de Varsovie.
Le président de cette communauté Piotr Kadlcik a déclaré que ces réflexes antisémites étaient « d’autant plus surprenants qu’il n’y a presque plus de juifs en Pologne ». Avant la Seconde Guerre mondiale, ce pays en comptait environ 3,3 millions. Aujourd’hui, leur nombre est estimé entre 8000 et 50.000.
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